Combien de séances de chiropraxie sont nécessaires pour un mal de dos ?
Le traitement chiropratique dépend de la pathologie dont vous souffrez, de l’âge et de l’ancienneté de la douleur.
Pour une lombalgie qui dure depuis quelques jours, en moyenne 3 séances sont nécessaires pour faire le tour des articulations responsables de ce mal de dos. Ensuite, le chiropracteur vous propose quelques séances d’entretien pour bien solidifier son traitement et éviter les rechutes. Cette phase de stabilisation est très variable en fonction des patients.
Pour une sciatique avec hernie discale durant depuis plusieurs mois, 3 séances sont nécessaires pour commencer à voir une amélioration. Au total, 10 séances sont recommandées espacées sur 6 mois. Dès le premier soin, le patient ressent un bien-être et une détente immédiate.
Quelle est la différence entre un ostéopathe et un chiropracteur?
Toute la différence réside dans la formation initiale qui délivre un diplôme international pour les chiropracteurs et un diplôme français pour les ostéopathes.
Néanmoins, les troubles ou maladies qui font consulter les patients sont les mêmes qu’il s’agisse d’un chiropracteur ou d’un ostéopathe.
Les chiropracteurs sont tous formés, en France ou à l’étranger, dans un collège qui impose 6 000 heures de cours à temps plein répartis sur 6 années, dont une année d’assistanat. Leur diplôme est reconnu dans la plupart des pays d’Europe, d’Amérique et en Australie. Les ostéopathes ont des formations plus hétérogènes. Il peut s’agir d’un médecin du sport, d’un rhumatologue ou d’un kinésithérapeute ayant suivi des stages complémentaires, ou d’un ostéopathe DO dont la formation à temps plein varie actuellement entre 3 et 6 ans d’études.
Faut-il avoir peur d’avoir mal ?
L’ajustement chiropratique nécessite une dextérité qui s’acquiert au fil des 6 années d’études. Au cours de la séance, le praticien repère les zones sensibles. Le soin est agréable. Un traitement bien réalisé est parfaitement indolore.
Que faire ou ne pas faire après une séance en chiropraxie ?
Juste après, il est recommandé de faire une petite marche d’une dizaine de minutes afin que le cerveau intègre à nouveau le mouvement de ses articulations. Le soir même, ne pas s’étonner de ressentir une petite fatigue, les toxines musculaires étant libérées dans la circulation générale et il faut s’en débarrasser. Un bain chaud après un travail musculaire peut aider au traitement. La pratique des activités sportives habituelles est encouragée dans la limite de la douleur.
La chiropraxie est-elle reconnue en France ?
Depuis le 4 Mars 2002, une loi reconnaît l’utilisation des titres de chiropracteurs et d’ostéopathes. Cependant cette loi ne donne pas lieu à un remboursement de la part de la Sécurité sociale. Toutefois, il est intéressant de noter le rapport coût/efficacité de la chiropratique. De nombreuses études réalisées dans le monde, et notamment en Grande Bretagne* ont mis en exergue, sur les moyen et long termes, la rentabilité du traitement chiropratique : diminution des arrêts de travail, réduction des durées d’hospitalisation, diminution du coût des soins. C’est pourquoi certaines mutuelles prennent en charge une partie ou la totalité des soins. N’hésitez pas à vous renseigner auprès de votre centre et à demander une facture à votre chiropracteur. (voir la liste des mutuelles)
*Etude anglaise dirigée par Tom Meade -Directeur du département d’épidémiologie au Medical Research Council-, publiée dans le British Medical Journal.
Les radiographies sont-elles nécessaires ?
Les radiographies sont utiles afin de savoir s’il n’y a pas de contre-indication à l’ajustement et de voir comment corriger votre subluxation vertébrale. Si vous ne disposez pas d’examens récents, votre chiropracteur, s’il le juge nécessaire, vous orientera directement vers un radiologue qui est prescripteur de ses actes. Ainsi, vous obtiendrez un remboursement des clichés radiographiques ou d’autres imageries (scanner, IRM…).
Le chiropracteur fait-il systématiquement craquer les vertèbres ?
Non. Le chiropracteur utilise la méthodologie la plus appropriée à votre cas. Le craquement vertébral n’est pas systématique et même dans certains cas il est contre-indiqué. Si vous avez une appréhension, n’hésitez pas à en parler à votre thérapeute. Il dispose de plusieurs techniques pour travailler : tractions intermittentes, techniques structurelles douces, stimulations neurologiques réflexes… Et vous n’entendrez pas un bruit !